samedi 29 janvier 2011

Skalpel - Skalpel

Information sur l'album : http://www.discogs.com/Skalpel-Skalpel/release/243405?ev=rr






L'union du jazz aux sonorités électroniques nébuleuses, fluidifiant tel morceau, assombrissant tel autre font de cet album une production singulière et passionnante.
L'emploi de la batterie structure et enrichit comme aucun autre instrument n'aurait put y parvenir chaque titre de cette composition hétérogène.

"Break in" ou la venue d'un nouveau souffle, musique d'une formidable pureté avec ses élans ténébreux et cet usage de la batterie...



mardi 25 janvier 2011

Le petit universitaire.

Oligo

On le distingue facilement : ardent dans ses plaisirs, désireux de "tout savoir" mais doué pour changer son attention sur un objet comme de chemise, ... ; voici, en gros, le portrait du petit universitaire.

Si vivace soit son imagination, il ne crée pas grand chose, et ses jugements, n'étant que rarement approfondis étant donné l'intangibilité de ses centres d'intérêts, sont le plus souvent arides et clichés.
Envieux de la réputation des intellectuels ou/et artistes plus que de la valeur de leur travail, voir la portée de cette dernière ( épistémologie ), il veut embrasser toutes les sciences et les arts, et par cette raison là même, il n'excelle dans aucune de celle ci.

Sans prêter le moindre regard sur ses dispositions, c'est à dire sur ce qu'il est ou non réellement compétent à faire, il s'engage dans une voie ( qu'il négligera certainement pas la suite ) où sans cesse son esprit devra réinventer la motivation qui guide et guidera ses pas.

L'oscillation de ses envies feras de lui le plus grand des lunatiques, ainsi qu'un grand impuissant. ( le sentiment d'"inutilité de son existence" le guette ) Pourtant, ce modique esprit conserve une grande estime de lui même, et cherche sans cesse, par son air insolent et inabordable, à se démarquer des autres malgré la fragilité et la futilité de sa condition, de son existence.

Peut être s'identifiera t-il comme étant un "être en devenir", ( manière de se rassurer ) mais à vrai dire il n'a aucune fin, à part celle d'apprendre pour apprendre, et de faire de cette activité un objet de crânerie. Jamais l'insignifiant étudiant n'aura pris la peine de se penser.
En d'autres termes, il ne se connait pas.

Comme l'annonce J.J.Rousseau : "la science d'eux mêmes est la plus nécessaire de toutes et celle qu'ils possèdent le moins."
Cela se traduit par l'oubli de soi, et cette fois ci non pas dans les jeux vidéos, les études scolaires ou encore la télévision, mais par la lecture et la valeur intrinsèque qu'il octroie à cette activité. Il ne s'attardera jamais, à tort, sur bien des questions existentielles, cependant essentielles, que plus personne ne semblent s'imposer aujourd'hui.

L'amour propre, dans ce cas, aveugle tant d'individus et annihile tant de potentialités ! Connaitre la modestie et sa propre valeur ( de lui même ), voila ce qui manque à tous ces esprits épris de totalité.

Si vous lisez "l'adolescent" de Dostoïevski, vous verrez à quel point les aspirations d'un jeune homme en quête d'absolu aboutit aux comportements les plus absurdes et aux résolutions les plus irréfléchis.

Combien d'individus égarés, dissipés, naviguent d'objet en objet sans pouvoir un instant s'arrêter sur ceux qui méritent, chez eux, toute leur concentration ?

C'est son "esprit d'indépendance" ( je ne crois pas qu'il sache de quoi il parle dans ce cas ), son opposition acquise ( non naturelle ) pour tout ce qui pourrait développer le germe de ses heureuses dispositions, qui le rend si frivole, si étrange, si froid, si difficile, si inaccessible et en définitif si malheureux.

La méthode de vie consisterait donc, au fond, à bien isoler et connaître ses éléments ; le reste n'est rien, ou simple objet de loisirs. L'apothéose, en cette approche, est atteint quand on arrive à la quantification de nos possibilités.

dimanche 23 janvier 2011

L'état d'esprit "tendance"

 Oligo

L'auriez vous remarqué ?

Il prolifère aujourd'hui de plus en plus de personnes aliénées, fermées dans leur monde, voulant exister en faisant un grand coup nihiliste ( "révolution" ) contre un système accusé de tous les maux en réalité imputables à eux-mêmes. Un exemple : le tueur de Tucson.

Étrangement, ces agitateurs sont souvent les premiers partisans inconditionnels des théories du complot...
Loin de moi l'idée d'affirmer que l'intégralité de l'information énoncée sur ces sites soient fausses, ( je n'ai pas leur prétention lorsque ces mêmes organisations parlent des "médias dominants" ) mais il faut savoir, quand même, peser le pour et le contre ou ne pas mettre les deux pieds dans le même bassine.

Savoir ne pas mettre sur le dos de la société ce qui est du ressort de notre propre responsabilité, voila une attitude que bien des hommes ont du mal à assimiler, et qui les mèneront à faire des choix déraisonnables.


samedi 22 janvier 2011

Vers l’infini et au-delà !

Guizmo

Quoi tu n'as pas Facebook ?! Sacrilège tu seras punis ! L'observatoire se met au gout du jour, " tête de livre " a l'honneur de nous accueillir. Par le biais de cette page Facebook vous pourrez suivre notre activité .

Sur se prenez soin du rock'n'roll. Et comme le dirais le Dalaï lama :"kalé chou-ah".


Sur la musique.

Oligo

Si nous partons du jugements esthétiques, nous pouvons plus ou moins affirmer, au fil des circonstances qui guideront l'individu à faire tel ou tel choix, que ceux ci sont provisoires.

Partant de ce constat, on s'aperçoit à quel point la "qualité" que l'on attribue à une œuvre musicale est sujet à une intangibilité constante, puisque ce que nous pensons de telle œuvre musicale aujourd'hui ne reflètera peut être pas ce que nous penserons d'elle même demain.

Ainsi, nous discernons la chose suivante : à savoir que tout jugement de valeur artistique d'une production mélodieuse n'est fondé sur aucune connaissance possible, raisonnablement possible, mais bien sur l'intangibilité de nos affinités ou inclinations et par comparaison entre les créations de différents artistes. ( mis à part des experts en la matière : chef d'orchestre et j'en passe )



A ce stade, nous distinguons bien à quel point la prétention des artistes "musiciens" est abject, sans porter le moindre regard sur leur ouvrage. C'est d'avantage leur comportement qui m'intéresse, à savoir leur extrême pédanterie alors que leur art n'est souvent qu'un moyen de ne penser à rien tout en croyant réfléchir.

 Je n'admet pas que l'on puisse accorder une telle aura de notoriété et d'admiration à tous ces interprètes, sans distinction, dont le travail n'aura aucune répercussion sur le devenir humain, c'est purement et simplement une autre forme de mystification collective garantissant le travail quelque peu inutile de ces "modeleurs de vide".

Les "artistes", ces petits profiteurs du système de redistribution, qui n'hésitent pas à s'approprier l'argent public pour se faire exposer au grand public, mais pour quels résultat(s), à part celui de vivre confortablement du travail des autres ?!

Parlez avec ces "musiciens", et vous verrez à quel point leur point de vue est en totale incohérence avec la réalité ; en faisant l'éloge de leur art, tout en méprisant toute autre forme de travail jugé "avilissant" ou "aliénant".

Personnellement, je vois très facilement l'utilité d'un employé de super marché. Un chanteur, un musicien, pas toujours... un peu plus de modestie ne ferait pas de mal à beaucoup.

vendredi 21 janvier 2011

Une erreur de jugement.

 Oligo

A la lecture d'une des lettres envoyées par Mme de La Tour à J J Rousseau, dans laquelle celle ci décrit sa manière de voir les hommes, je perçois à nouveau une erreur d'analyse "classique".

Je m'explique : Que veux je dire par erreur d'analyse ?
Si l'on reprend le texte de Mme de La Tour, accessible dans les correspondances du philosophe, celle ci retrace les stéréotypes (il n'y a pas d'autres mots pour désigner son argumentaire) qu'elle attribue aux hommes avec une sècheresse et une dureté de ton qui nous laisse indécis.

Après ce court moment d'indétermination, notre esprit critique prend le dessus, et cherche, justement, à discuter l'écrit de cette auteure.
A mon sens, tout part de son ancienne situation conjugale, qui s'est extrêmement mal terminée. De cette calamiteuse expérience découle son inimitié pour "ces hommes inconséquents" ; il transparait dans son expression écrite toute sa hargne et les conséquences de sa frustration certaine.

Ce que révèle ce texte, au delà du cas particulier de Mme de La Tour, c'est la propension des individus à toujours vouloir créer du déterminisme, vouloir inscrire les individus dans des cases tout en s'estimant à l'extérieur de ces groupes sociaux pré-conçus, car évidemment l'orgueil de chacun le fait toujours croire supérieur et exclusif par rapport à autrui...



Disons que le cas de Mme de La tour n'est pas extraordinairement grave, puisqu'il s'agit d'un cas particulier sans grande portée (à part bien sur pour les personnes concernées), mais imaginez un instant que ce genre de raisonnement contestable soit entretenu et délivré par des intellectuels.
Voila, entre autre, pourquoi j'ai toujours eu pas mal de difficulté à croire aux thèses de Bourdieu, et encore ... s'il n'équivalait qu'à une exception, cela ne poserait pas trop de problèmes.

L'ennui, c'est que le déterminisme est un outil conceptuel fortement utilisé, à tort et à travers, pour expliquer x raisons d'être de telle ou telle fait social. Partant de ce constat, je me dis que s'intéresser à l'autre courant de pensée qu'est l'individualisme méthodologique n'est pas une si déraisonnable résolution, notamment en connaissant et pensant le travail qu'ont réalisé les sociologues se rattachant à cette méthode.

Au fond, il y a quelques choses dans le déterminisme et ses conclusions qui ne me semblent absolument pas et simplement pas vrai.
Il peut expliquer uniquement des tendances, mais elles ne sont pas irréversibles. Le déterminisme est, à mon sens, une méthode de raisonner qui cherche exagérément à figer une "réalité sociale" au contraire immodérément mouvante.

Selon le "fantasme" déterministe, je réembauche au passage le texte de Mme de La Tour, un homme serait donc fatalement et irrévocablement gauche, inconséquent, (on se le répète) déterminé, ...
On discerne vite les limites d'une telle affirmation.



jeudi 20 janvier 2011

Un duel au sommet !

Guizmo: newseur vidéo-ludique

Le bon vieux temps du stick analogique est révolu, nous entrons dans une nouvelle ère. Vous n'êtes pas sans le savoir , mais la grosse révolution vidéo-ludique de ces cinq dernières années a été instaurée par "big N" qui est autre que Nintendo. En effet la société innove avec une nouvelle manière de jouer au jeux video : la Wii voit le jour. À bat les bonnes vieilles manettes qui nous sont si chères,  ici on parle de wiimote :
             
Celle-ci comme vous pouvez le constater s'apparente à une sorte de télécommande. Elle permet au joueur de retranscrire à l'écran ses mouvements.
Voici en gros l'innovation majeure en terme de changement de gameplay.

C'est une vraie révolution celle-ci se vend par palettes entières et fait enrager ses principaux concurrent : Sony et Microsoft . La riposte intervient cinq ans après la sortie de cette fameuse Wii. L'offensive est initiée par Sony et s'appelle PSmove :

Cette photo rappelle étrangement celle précédente nous montrant la wiimote. En effet le PSmove est calqué sur la wiimote ce périphérique "made in" Sony reprend les mêmes bases que sa grande soeur , il reproduit également les mouvements à l'ecran , mais est accompagné en plus d'une camera . Je me suis permis de concocter une petit video fait maison pour vous expliquer tout ça en detail : 

Comme vous l'avez surement constaté le prise en main est similaire a la Wii, mais la reconnaissance des mouvements est largement plus poussé et précise. Sony a frappé un grand coup et son "move" est un succès commercial.
Mais me direz vous et Microsoft que fait Monsieur Bill Gates et bien rassurez vous celui-ci était en embuscade et nous sort une caméra qui porte le nom de Kinect !



Contrairement à ses principaux concurrents notre petit Bill a tenté d'innover ce qui est tout en son honneur, cette camera permet au joueur de se voir matérialisé à l'ecran et celui-ci sans manette et avec ses propres mouvement peut interagir avec son environement au sein du jeu :
Ayant eu la possibilité de tester cette petite caméra je peux confirmer que la reconnaissance des mouvements est correct et que le fun est la !
Mais un des soucis majeurs de c'est trois nouvelles façon de jouer est le manque de jeux dit "harcore gamer" mais je reviendrais plus en détail sur ce sujet dans l'un de mes prochains articles.
Ce duel au sommet est pour l'instant dominé par Nintendo, mais avec l'arrivée de Sony et de Microsoft Monsieur Saturo Iwata doit revoir sa formule. La 3DS arrive a grand pas !













Le monde du jeu vidéo est en pleine mutation et le boom de la 3D amorce une nouvelle ère au sein de celui-ci et cela sera le sujet de mon prochain article ! Sur se prenez soin du rock'n'roll. Et comme on le dit au pays du soleil levant : "Sayônara"

mercredi 19 janvier 2011

Ma première fois !

Guizmo: newseur vidéo-ludique

Il y a une première fois a tout  ici c'est mon " déblogage " ! Je me suis préparé, exercice musculaire métacarpien, petit verre de thé et sans oublier le plus important je me suis protégé, je suis sortis couvert :



Bon trêve de plaisanterie l'heure est grave je vous annonce le sujet de mon prochain article qui n'est autre que le duel entre le playstation move et le kinect de micorsoft celui-ci arrivera durant la fin de semaine. Sur se prenez soin du rock'n'roll ! A'tchao bonsoir !

mardi 18 janvier 2011

Lancement du blog !

 Auteur : Oligo

L'observatoire se veut être un site ( réalisé par la collaboration entre deux jeunes ermites de la région parisienne ) de partage de nos expériences dans différents domaines : musique, lecture, cinéma, jeux vidéos, ... avec une démarcation qui nous est propre quant aux domaines choisis.

J'espère dans les jours à venir, à titre d'exemple, vous suggérez la lecture d'un texte fort intéressant que j'ai eu l'opportunité de consulter aujourd'hui dans la revue Commentaire, après avoir, évidemment, demandé à l'auteur de l'article une autorisation de publication...

Que cette expérience soit belle et enrichissante !